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Potentiellement trois quarts de l’humanité concernée
Qu’en sera-t-il demain ? Pour les auteurs, si nous ne parvenons pas à limiter nos émissions de gaz à effet de serre, ce sont trois quarts des habitants de la planète qui seraient exposés à des vagues de chaleur potentiellement mortelles en 2100. Dans le scénario le plus pessimiste, c’est-à-dire si nous ne parvenons pas à maîtriser le réchauffement climatique, le réchauffement moyen à l’échelle du globe serait de +3,7 degrés en 2100, et 47 % du territoire et 74 % des individus seraient mis en péril. Dans un meilleur cas de figure, en supposant que nous limitions nos émissions à +1 degré, comme le recommandent les experts, cette zone concernerait 27 % de la surface du globe et 48 % de la population à la fin de ce siècle. Le phénomène est donc inéluctable et il s’agit désormais de le minimiser.
À noter évidemment que toutes les régions ne sont pas concernées dans les mêmes proportions : “Les régions tropicales sont exposées toute l’année à des températures et une humidité élevées, alors que pour les latitudes plus au nord, le risque d’un épisode de chaleur potentiellement mortel se limite à l’été”, précisent les chercheurs cités par Sciences et Avenir. On n’est en effet pas concerné de la même façon en Norvège qu’en Guyane. D’autre part, des zones d’incertitudes demeurent quant à l’évolution démographique, l’urbanisation ou l’adoption de politiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais les chercheurs espèrent que leurs travaux permettront de voir émerger une prise de conscience qui jouera, à terme, en faveur d’un évitement du scénario du pire.
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