Monsieur Chat a déjà connu plusieurs démêlées avec la justice, qui l’accuse régulièrement de “dégradations” dans les rues de Paris.
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Triste nouvelle pour le monde du street-art. Alors que ces dernières années les tags et les graffitis s’attirent de plus en plus de reconnaissance dans le milieu artistique — un musée dédié au street-art vient d’ouvrir à Paris — voilà que l’on fait un bond en arrière : Monsieur Chat risque de la prison ferme.
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Vous avez déjà sûrement aperçu ce gros chat jaune-orange ailé et souriant sur les murs de Paris ou d’ailleurs. C’est l’œuvre de Thoma Vuille, un artiste franco-suisse habitant dans la capitale, qui se trouve actuellement au cœur d’une tourmente judiciaire. En effet, l’artiste est accusé de “dégradation sur un bien appartenant à autrui”, selon Le Parisien.
Trois mois de prison ferme requis
Dans les faits, Monsieur Chat est accusé d’avoir dessiné son personnage emblématique, avec des roses et un oiseau, sur “une cloison temporaire de carton-plâtre posée gare du Nord”. Une accusation sévère, d’autant plus que cette paroi était destinée à être recouverte d’un parement métallique… Intransigeante, la justice a appelé Thoma Vuille à comparaître devant la 29e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, le 15 septembre.
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Cela mérite-t-il une incarcération ferme ? Et bien le procureur de la République a quand même demandé trois mois de prison ferme pour l’artiste, toujours selon Le Parisien, prenant en compte les autres “dégradations” que Monsieur Chat commet sur les murs de Paris depuis 2001 et le fait qu’il est donc en état de récidive. Thoma Vuille avait déjà fait l’objet de plusieurs amendes mais avait également obtenu beaucoup de soutiens dans ces affaires. Le verdict tombera le 15 octobre.