Musique enregistrée : enfin la croissance
+ 2,3%. Première hausse depuis 2002, et un marché dont la valeur s’élève à 603,2 millions d’euros. Si l’on s’arrête aux résultats, 2013 est une année faste pour la musique enregistrée dans l’hexagone.
Et avec des locomotives comme les Daft Punk (disque de platine), Zaz ou Stromae (double disque de platines), ce constat est un renouveau espéré depuis plus d’une décennie et qui n’aurait pas été possible sans elles, comme l’explique Guillaume Leblanc, directeur général de la SNEP, interrogé par NEXT :
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[Sans ces locomotives le marché aurait été, NDLR] plus ou moins à l’équilibre, comme en 2012. On voit surtout que Stromae a été un booster en vendant un million d’albums en quatre mois à la fin de l’année. Mais il y a des disques qui dépassent 500.000 ventes chaque année, 2013 n’est pas un heureux accident.
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Un constat que nuance Jérôme Roger, directeur général de l’Union des Producteurs Indépendants :
2013 a été une année négative pour les indés, petits ou grands. On revient à une ultra-concentration dans les mains des majors, et nos artistes ont du mal à se frayer un chemin
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Mais derrière les chiffres ou la main mise des gros sur le gâteau de la musique enregistrée se cache un constat plus trouble. Celui d’une évolution non maîtrisée.