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Ces mesures validées, “il restera néanmoins beaucoup à faire”, comme l’estimait Guillaume Garot. Les ouvrages de demain concernent la mobilisation des collectivités locales, la formation des professionnels et la sensibilisation des consommateurs. Dès 2012, le gouvernement s’était fixé pour objectif la division par deux du gaspillage alimentaire à l’échéance 2025.
Selon la Commission européenne, la grande distribution ne pèserait que 5% des déchets alimentaires. Pourtant, elle se sent pointée du doigt et a fait valoir les actions déjà mises en place, notamment auprès d’associations d’entraide. Michel-Edouard Leclerc, patron du groupe du même nom, s’est fait également entendre hier : “C’est bien d’interdire mais il faut organiser la collecte de l’autre côté”, plaidait-il pour sa cause. Il préconise par ailleurs un plan d’aide aux associations afin qu’elles s’équipent en réfrigérateurs et en camions pour s’emparer des marchandises données et déléguer l’organisation de la collecte en externe.
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