Les 12 groupes et artistes retenus aux Mercury Prize

Publié le par Tomas Statius,

Pj Harvey au Mercury

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Cette année fut une année faste pour la production phonographique britannique. Le retour de vieilles légendes (David Bowie, et dans une moindre mesure Arctic Monkeys), l’émergence de jeunes talents (Jake Bugg, Rudimental) mais également, si ce n’est la naissance, du moins la renaissance d’un son anglais populaire : une sorte de house music remis au goût du jour (on pense ici aux frères Lawrence de Disclosure).

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Et la sélection du Mercury Prize représente bien cette réalité. Un mélange de groupes installés, et de jeunes qui ont cassé la baraque cette année. L’an dernier, le grand vainqueur, c’était Alt-J. Et si on passait rapidement en revue ce cru 2013 ?

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Foals – Holy Fire

Avec ce troisième album, la bande de Yannis Philippakis a eu une actualité dense cette année, ce qui explique ici sa présence. Shows endiablés, clips brumeux pour un très bon disque, Holy Fire, qu’on avait chroniqué. Leur prochaine actualité ? Un live enregistré à Londres.

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Disclosure – Settle

Premier album pour un duo que l’on ne présente plus. En plus de produire des chansons méchamment dansantes, les frères Lawrence reproduisent le tout en live. On l’a vu et ils nous l’ont dit.

James Blake – Overgrown

Avec ce deuxième disque, le prodige de la musique électronique choisit les chemins de traverse. Plus vraiment “post dubstep” (il n’est plus d’accord avec l’appellation), Overgrown est un pièce d’orfèvrerie : des pistes aiguisées et une featuring avec RZA. Forcément à signaler.

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Arctic Monkeys – AM

Alex Turner et sa bande de badass de Sheffield reviennent avec leur album le mieux reçu depuis le marquant Whatever People Say I Am, That’s What I’m NotAM a reçu un 10/10 par le respecté NME et se distingue par une teinte plus rock. Normal : derrière, i y a Josh Homme des QOTSA.

David Bowie – The Next Day

Selon The Guardiance serait lui le favori : David Bowie. Normal, son dernier disque datait de 2003 et il faut dire que ce nouvel opus est plutôt convaincant. Mention spéciale pour le brumeux “Where Are We Now ?”.

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Savages – Silences Yourself

Un girl band qui navigue entre Joy Division et les plus belles heures du rock’n’roll, l’essai est à signaler. D’autant plus que Silence Yourself de Savages est quand même un beau disque. “Who run the world ?”.

Jake Bugg – Jake Bugg

Nouvelle gueule du folk UK, Jake Bugg fait de la musique à l’image de sa bouille : mignonne, sensible mais pas inintéressante. À écouter avec attention.

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Jon Hopkins – Immunity

La musique électronique atmosphérique, c’est son truc. Jon Hopkins manie ses machines avec habilité et nous transporte par des nappes de couleurs sonores éparses.

Les autres artistes retenus (ceux qu’on connait moins par ici)

La liste est complétée par ceux qu’on appelle la nouvelle sensation de l’EDM (appellation outre-Atlantique et parfois outre-Manche pour désigner la musique électronique) Rudimental et leur album Home, les folkeux irlandais de Villagers (mené par le talentueux Conor J O’Brien), la chanteuse Laura Mvula pour son joli Sing To The Moon. 

La liste est close par Laura Marling et son quatrième album Once I Was An Eagle. 

Pour le reste, on peut regretter l’absence de quelques artistes qui ont émergé de l’autre côté d’Eurotunnel et dont les échos se sont faits entendre par ici : King Krule, AlunaGeorge (peut-être trop proche de Disclosure), Tricky ou encore Ghostpoet. Mais bon, une sélection ne convient jamais à tout le monde.

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