“Personne ne devrait subir une quelconque persécution ou discrimination à cause de qui il est ou de qui il aime.”
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“Nobody should face persecution or discrimination because of who they are or who they love, because the world has changed.” Watch @theresa_may ’s speech about LGBT and women’s rights at #CHOGM2018 ?️?♀ @10downingstreet pic.twitter.com/bXc3RiaUK8
— CHOGM London 2018 (@Commonwealth18) 17 avril 2018
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Lors d’un discours au Commonwealth Business Forum ce lundi 16 avril, la cheffe du gouvernement britannique Theresa May a invité tous les pays membres du Commonwealth à dépénaliser l’homosexualité :
“En tant que famille de nations, nous devons respecter les cultures et les traditions des autres, mais nous devons le faire de manière à protéger notre valeur commune d’égalité, une valeur qui est clairement inscrite dans la Charte du Commonwealth.”
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Soulignant la part de responsabilité du Royaume-Uni en déclarant ne savoir “que trop bien que ces lois ont souvent été mises en place par [s]on propre pays”, elle n’en a pas moins déploré que ces dernières, criminalisant les relations entre personnes de même sexe, subsistent encore :
“Ils avaient tort à l’époque et ils ont tort aujourd’hui. Personne ne devrait subir une quelconque persécution ou discrimination à cause de qui il est ou de qui il aime, et le Royaume-Uni se tient prêt à aider tout pays membre du Commonwealth qui voudrait réformer une législation d’un ancien temps, qui rend possible ce type de discrimination, parce que le monde a changé.”
Si l’homosexualité est dépénalisée depuis 1967 en Angleterre et au Pays de Galles, les rapports sexuels entre les hommes sont néanmoins prohibés en Jamaïque, par exemple, et passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à dix ans ferme. D’après The Independant, ce sont plus de 90 % des citoyens du Commonwealth qui vivent dans des juridictions qui considèrent les personnes LGBTQ+ comme des criminels.
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Image de une : © Raul Mee/Flickr/CC