“Tu vas quand même pas travailler chez Carglass !”
Comme l’expliquait l’édition du 5 avril du Canard enchaîné, il semblerait que Marion Maréchal-Le Pen “ne supporte plus le pouvoir sans partage de Florian Philippot”. Trop dure, la compétition dans les hautes sphères du parti pour y imposer sa ligne politique d’un autre âge. Trop sèches, les “réprimandes de sa tante chaque fois qu’elle publie une tribune”. Insupportables, “les interdictions de participer à des émissions de télévision”. Pauvre petite. C’est bien simple, la parole de Marion Maréchal-Le Pen serait d’après elle systématiquement verrouillée et masquée.
Avant de partir et d’éteindre la lumière de ses bureaux de députée du Vaucluse et de présidente du groupe FN au conseil de la région Paca, la nièce de Marine Le Pen a pris soin de préparer son avenir. Toujours d’après Le Canard enchaîné daté du 5 avril, elle “s’entretient avec des chasseurs de têtes et se rend à des entretiens d’embauche”, comme Madame Tout-le-Monde quoi. Des plans de carrière revus à la baisse et pas forcément du goût de ses amis, à commencer par Philippe de Villiers, à qui l’on est forcés de reconnaître une certaine honnêteté dans le propos : “Tu ne vas quand même pas aller travailler chez Carglass !”
Qui sait ? Marion Maréchal Le Pen n’aurait peut-être pas fini de nous surprendre…
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