Malgré une possible inculpation, Netanyahou refuse de quitter le pouvoir

Publié le par Astrid Van Laer,

MOSCOW, RUSSIA – JANUARY 29: (RUSSIA OUT) Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks during a meeting at Moscow’s Jewish Center on January 29, 2018 in Moscow, Russia. Vladimir Putin marks the Holocaust Day visiting the Moscow Jewish Center together with Israel Prime Minister Benjamin Netanyahu. (Photo by Mikhail Svetlov/Getty Images)

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Mardi 13 février, la police israélienne a rendu les conclusions d’une enquête de deux ans au sujet de Benyamin Nétanyahou. Elle préconise son inculpation pour “corruption, fraude et abus de confiance”.

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Le chef du gouvernement d’Israël est mis en cause dans deux affaires. Dans la première, on lui reproche (ainsi qu’à sa femme et son fils) d’avoir accepté des pots-de-vin de deux milliardaires australien et américain sous la forme de voyages, bijoux ou concerts, comme le souligne Libération. Le tout à hauteur de 230 000 euros, justifié par la famille du dirigeant comme étant des témoignages de sympathie.

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La seconde affaire porte quant à elle sur un arrangement passé entre le leader du Likoud et un journal national, le Yedioth Ahronoth, pour bénéficier d’une presse favorable à son égard. Il aurait, en échange de papiers moins critiques, aidé à ce que le principal concurrent de ce quotidien soit moins diffusé. Un enregistrement de cet arrangement est entre les mains de la police.

“Il ne se passera rien parce qu’il ne s’est rien passé”

Après avoir enquêté sur ces deux dossiers, la police a donc préconisé une inculpation du chef du gouvernement. Malgré cela, Benyamin Netanyahou a insisté sur le fait que son gouvernement était “stable”, refusant catégoriquement d’envisager la possibilité de s’écarter du pouvoir.

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“Il ne se passera rien parce qu’il ne s’est rien passé”, a-t-il assuré. Après s’être moqué du dossier de police “aussi plein de trous qu’un fromage suisse”, il a assuré qu’il resterait au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat :

“Je peux vous rassurer : la coalition est stable et ni moi ni personne n’avons de projet d’élections [anticipées]. Nous allons continuer à travailler ensemble pour le bien de nos citoyens israéliens jusqu’à la fin du mandat.”

En décembre dernier, des milliers de manifestants avaient défilé dans les rues de Tel Aviv pour réclamer la démission du Premier ministre, sans succès.

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