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De l’action ultra-maîtrisée
Mad Max est avant tout un film d’action. Dans les trois premiers volets, il y avait des bagnoles, des motos, des mecs bizarres et Max Rockatansky (alias Mel Gibson), éternel héros solitaire qui tente de survivre sans demander l’aide de personne. Pour l’époque (les années 80), les courses poursuites étaient impressionnantes et le premier volet avait marqué les esprits par son impression de jamais-vu. L’intuition du réalisateur australien ? Faire un film post-apocalyptique avec très peu de moyens et de décors. Des routes ensablées pouvaient largement suffire.
Aujourd’hui, les films qui dégoulinent d’effets spéciaux ne manquent pas, la surenchère d’action non plus. Ce qui est déjà magistral avec Mad Max : Fury Road est qu’il a été tourné en utilisant le moins de fonds verts possibles. Les acteurs et actrices ont donc eu du sable dans les yeux, ont eu froid et beaucoup de voitures ont réellement explosé. Rien que pour ça, on tire notre chapeau à George Miller et on l’applaudit bien fort.
Aussi, les scènes d’action sont d’une maîtrise parfaite et on en prend plein la vue. La sueur coule à flots tout comme le sang qui rougit petit à petit les capots chromés. On comprend ce qu’il se passe et on prend énormément de plaisir à voir ces tas de ferraille tunés partir en fumée, s’entrechoquer et déraper sur le sable brûlant. Encore plus que dans les précédents opus qui n’étaient pas aussi mouvementés et qui sont aisément surpassés – surtout le troisième, loin d’être mémorable, dans lequel on n’a jamais vraiment compris pourquoi Tina Turner y figurait.
Le découpage du film est un sans-faute. On a pu lire qu’il y avait de l’action non-stop mais ce n’est pas tout à fait vrai. Il y a quatre longues poursuites jouissives entrecoupées de scènes qui marquent des pauses bienvenues dans ce déchaînement de violence routière. On n’est jamais fatigué, on a le temps de se reposer et même de s’émouvoir devant des scènes visuellement sublimes avant que les moteurs ne rugissent à nouveau. Et ça c’est chouette.
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Une nouvelle définition de “blockbuster”
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Furiosa en tête de la course
Une musique dingue
Dernier argument pour vous prouver (si vous n’êtes toujours pas convaincus) que le film est un chef-d’œuvre, c’est sa musique absolument dingue. Signée Junkie XL (alias Tom Holkenborg), la soundtrack rythme à merveille les images d’explosions, de perches qui oscillent et de folie meurtrière. Vous pouvez l’écouter ici pour vous mettre dans l’ambiance. On vous prévient, ça claque, ça dépote, ça envoie du lourd.
Dans le film, cette musique est même présente à l’écran avec les percussions attachées aux voitures sur lesquelles tambourinent les sbires de Joe. L’un des Warboys se déchaîne sur une guitare flamboyante qui crache du feu (on veut la même), devant des enceintes gigantesques qui renvoient la musique bien au-delà des dunes de sable et qui nous emportent loin très loin. Le combat entre Max et ce guitariste est d’ailleurs parfaitement chorégraphié et nous laisse pantois. On tape du pied, on frissonne et on en redemande.
Vous devriez maintenant être déjà en train de réserver votre place pour ce film magistral que vous aurez envie de revoir encore et encore et qui vous donnera envie de crier “What a day ! What a lovely day !”.
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