Un excellent documentaire sur les coulisses du tournage de Lost in Translation est à voir en replay pendant une semaine.
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En janvier 2004, les spectateurs français découvraient le deuxième film de Sofia Coppola, Lost in Translation. Une bien belle et douce façon de commencer l’année. Le long-métrage qui réunit Bill Murray et Scarlett Johansson a été couronné à juste titre de l’Oscar du meilleur scénario original et de multiples autres récompenses. Découvrez l’envers du décor avec l’excellent documentaire d’Arte, disponible jusqu’au 1er juillet prochain.
Il était une fois Lost in translation retrace la genèse de ce film et raconte son tournage qui n’était pas vraiment de tout repos. À travers les entretiens de la réalisatrice, des producteurs et des principaux protagonistes, on découvre les difficultés subies par l’équipe dans une ville pas toujours facile à appréhender.
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Un tournage à l’atmosphère si particulière
Le premier problème était plutôt de taille. Sofia Coppola voulait à tout prix Bill Murray dans le rôle de Bob Harris, cet acteur venu tourner une publicité pour du whisky à Tokyo. Problème, le légendaire interprète de Peter Venkman a un défaut plutôt gênant : il est insaisissable.
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N’ayant pas d’agent pour gérer sa carrière, il faut passer par un service de messagerie pour le contacter. Sofia Coppola a donc dû patienter un an avant que Bill ne daigne parler avec elle du film. Et alors que le tournage allait commencer, l’acteur n’avait toujours pas donné son accord officiel.
Comme Sofia Coppola voulait faire un film “à la japonaise”, la communication entre l’équipe américaine et l’équipe locale n’était pas toujours facile. Les scènes de tournage dans les rues de Tokyo ou à la sauvette dans le métro n’ont également pas été les plus simples à mettre en boîte. Scarlett Johansson, âgée d’à peine 17 ans, raconte son état de fatigue dû aux heures décalées où elle devait apparaître devant la caméra.
Et puis il y a eu aussi les rires, les blagues de Bill Murray, l’atmosphère si particulière du plateau qui semble se trouver dans une autre dimension, perché en haut de l’hôtel Park Hyatt où rien ne semble perturber ce calme olympien, où le ciel devient un compagnon pour ces âmes solitaires qui ne savent plus dans quelle direction regarder.
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Le résultat est sublime et Sofia Coppola a réussi à retranscrire ce qu’elle voulait montrer du Japon – qu’elle connaît bien pour y avoir passé une partie de son enfance –, ce monde à moitié éveillé où l’on peut se perdre facilement pour finalement mieux se retrouver.
Il était une fois Lost in Translation est à revoir sur le site d’Arte jusqu’au 1er juillet prochain. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Article écrit le 20 août 2015, mis à jour le 29 juin 2018.
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