Liverpool, c’est avant tout la terre de naissance des Beatles, l’un des groupes de rock les plus populaires au monde. Mais lors d’une exposition à titre caritative, une peinture montrant les pénis des membres de la formation dans un musée de la ville a entraîné des réactions démesurées.
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La peinture, réalisée pour l’occasion et présentée en public, a été vandalisée. L’huile de l’œuvre n’ayant pas encore séché, des “visiteurs”, selon le porte-parole du musée, auraient frotté la toile jusqu’à produire des tâches. L’artiste, Jonathan Gent, a offert son travail pour le compte de l’exposition dont 90% des bénéfices doivent aller à Claire House, une œuvre de charité.
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Selon l’artiste, l’idée était “d’être proche, d’une certaine manière, de ses idoles”. Le porte-parole du musée a conclu : “Cette action est d’autant plus regrettable qu’elle était destinée, aux côtés d’autres œuvres d’art, à lever des fonds pour des enfants malades”. Le journal local Liverpool Echo a titré avec humour : “Hey Rude !”, en référence à la chanson Hey Jude des Beatles.
Ce n’est pas la première fois que de tels actes de terrorismes envers des œuvres d’art se produisent dans des musées. Le 17 juillet 2011, un touriste français avait tagué à la bombe rouge deux tableaux de Nicolas Poussin. En avril 2011, même topo, cette fois-ci à Avignon, mais avec une pointe d’intégrisme religieux : “Immersion Piss Christ”, une œuvre d’art d’Andre Serrano, avait été jugée blasphématoire par des catholiques. Résultat, la photographie avait été détruite. Tout simplement.
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