BitTorent est un nom qui a bien longtemps été associé à tort au piratage. Nous ne contrôlons pas ces sites pirates. Cela n’a rien à faire avec notre activité.
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BitTorrent Lifting
L’habileté du changement d’image de l’entreprise réside également dans son association avec des artistes célèbres, ambassadeurs d’une légalité nouvelle et revendiquée. Le groupe américain Pretty Lights a fait ce choix en décembre 2011. C’est le cas aussi de DJ Shadow qui, en juillet dernier, a réservé une partie de son Total Breakdown: Hidden Transmissions From The MPC Era, 1992-1996 pour le partage vie BitTorrent (toujours disponible par ici).
Ou de l’écrivain Tim Ferriss qui en a appelé aux services de BitTorrent pour la médiatisation de son ouvrage. Mais aussi un plan marketing en bonne et due forme. Et là Mike Fiebach, PDG de l’agence de communication digitale Famehouse, entre en scène :
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A la fin de la journée, font-ils [les sites de téléchargement illégaux, ndlr] du profit grâce au piratage ? Oui. Est-ce ce qu’ils veulent ? Non. Et pour eux, changer la manière dont leurs outils fonctionnent pourrait avoir des répercussions sur leur capacité à avoir une influence “positive” sur la Toile.
Influence positive, certes mais également une nouvelle manière de monétiser leurs activités. Dans le cas de Pretty Lights, le partage d’un torrent a eu comme conséquence une augmentation de 700% du traffic sur le site du groupe américain. Autant de t-shirts et de disques vendus, autant de raisons pour l’entreprise de demander une contrepartie financière. Car comme l’a déclaré Eric Klinker, PDG de BitTorrent, en juillet dernier, ces associations avec des artistes sont :
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[Une nouvelle manière] de monétiser l’ensemble de l’écosystème “torrent”.
Monétiser, le mot est lâché.
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Source : The Guardian