Le Pitchfork Festival de Paris, c’est trois jours de live pour 30 groupes programmés. Histoire de ne rien rater, Konbini vous propose un live-report complet en collaboration avec Across The Days : nos impressions, nos images et nos vidéos !
Publicité
Privé du chargeur de mon ordinateur pommé, je m’empare vite de ma plus belle plume et de mon plus vierge carnet pour vous conter le déroulement du festival franco-américain le plus en vue, issu de l’association du webzine US Pitchfork et du tourneur-et-plus Super !, qui avait lieu à Paris début novembre.
Publicité
L’objectif ? Ne pas écrire une seule fois le mot « hipster » (de toute façon c’est so 2011), ni se plaindre du prix de la bière (qui va à un festival pour s’alcooliser ?). L’autre objectif : livrer un avis honnête sur tous ces groupes dont la hype excite tous les baromètres.
Jour 1 : le Pitchfork commence
How to Dress Well, AlunaGeorge, DIIV, Japandroids, François & The Atlas Mountain, John Talabot, Sébastien Tellier, James Blake, M83
Publicité
La journée démarre en beauté, avec How To Dress Well, une pop sombre teintée d’électro qui va jusqu’à prendre de subtils accents R’n’B. Un chanteur charismatique au possible, un son parfaitement calibré, une musique qui prend aux tripes : sans le savoir, on assiste à un des meilleurs concerts du week-end.
Vient alors l’heure de découvrir l’indie-pop d’AlunaGeorge (qu’on essaie de placer entre une M.I.A moins politique et une Lily Allen plus novatrice). C’est cool la première chanson, sympathique la deuxième, déjà très ennuyant à la troisième. La présence sur scène est inexistante (s’il suffisait de dévoiler son nombril pour captiver les regards, ça se saurait…), l’absence de rythme est flagrante, la platitude est totale.