Depuis la déferlante Fifty Shades of Grey et les aventures hautes en couleur de Christian Grey et Anastasia Steele sous la plume d’E.L. James, les lecteurs se lâchent ! On réclame du frisson, de l’excitation, de la perversité, ou même tout ça à la fois. Voilà une sélection de livres parus cet été qui devraient vous satisfaire.
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Si on peut douter de la qualité littéraire de la série Fifty Shades of Grey, force est de s’incliner face à son succès. Près de 150 millions d’exemplaires vendus à travers le monde et surtout la chef de file d’une nouvelle tendance dans le roman mondial. Le thriller érotique est devenu un genre à succès, qui ose toujours un peu plus. Parfois cérébral, parfois trash, parfois complètement barré, le roman se décoince et, nous, on se régale !
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Ceux pour qui le sexe c’est d’abord cérébral : Maestra (2016) et Domina (2017) de L.S. Hilton
C’est simple, Maestra, c’est la version bêta de Fifty Shades of Grey. Si vous n’avez pas pu vous empêcher de rire devant le côté faux érotisme fleur bleue de la série de E.L. James, voilà enfin une trilogie qui va satisfaire vos pulsions estivales. Avec une opération marketing de grande ampleur (sorties simultanées en Europe, affichages urbains massifs, publicités dans la presse et sur Internet, site dédié), Maestra a voulu frapper fort dès sa sortie. Et l’auteur, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a prévenu : “Cinquante Nuances de Grey ? À côté du mien, C’est un roman pour enfant !”.
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L’histoire : Le premier tome, paru il y a un an tout juste, raconte le destin de la femme fatale Judith Rashleigh, assistante tout en contrôle dans une prestigieuse salle des ventes londonienne le jour, et hôtesse sans limites dans un des bars les plus miteux du West End la nuit. Elle découvre alors une immense affaire de conspiration dans le marché de l’art mondial et se retrouve engagée dans une course-poursuite haletante et sulfureuse, sur fond de soirées jet-set sur la Côte d’Azur.
Dans le second tome, Domina, on la retrouve hors de danger à Venise. Grâce à un pouvoir de séduction toujours infaillible, elle mène une vie de luxe et de luxure. Malheureusement, quelqu’un sait tout ce qu’elle a accompli pour en arriver là et tente de la faire chanter. Manipulatrice prise à son propre piège, elle devra encore pousser la perversion à son paroxysme pour échapper au sort qui lui est réservé.
Pourquoi le lire ? Un personnage de femme puissante à mi-chemin entre Amy Dunne de Gone Girl et Lisbeth Salander de Millenium, qui ne bascule jamais dans la caricature mais offre au contraire un thriller original, intelligent et particulièrement excitant. Maestra et Domina sont les deux premiers tomes d’une trilogie chaude comme la braise ! Une preuve de plus de sa qualité, Columbia Pictures a bondi sur les droits et nous prépare déjà son adaptation.
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Maestra et Domina ont été publiés en français par les éditions Robert Laffont.
Ceux pour qui le sexe, c’est surtout trash : Dirty Sexy Valley d’Olivier Bruneau (2017)
Dirty Sexy Valley, c’est ce qu’on peut typiquement appeler un plaisir coupable. La preuve que la série B n’est pas seulement un kif pour cinéphiles mais que c’est aussi un délire jouissif pour les lecteurs qui savent vers quoi se tourner. Imaginez-vous ouvrir votre livre sur une belle plage de sable fin et là, bam ! Sans prévenir, un mélange hallucinant de Max Pécas et de Tarantino, un mash-up érotico-sanglant entre American Pie et Massacre à la tronçonneuse. Un objet littéraire inclassable qui va vous mettre dans tous vos états.
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L’histoire : Profitant (comme vous) de la moiteur de l’été, six étudiants inséparables décident de célébrer leur diplôme en s’adonnant à une authentique orgie dans une cabane isolée à la montagne. Mais, quand ils débarquent sur place, prêts pour la fête de leur vie, ils ignorent que dans la pinède habite une famille dégénérée, pour qui la perversion est un art de vivre. Le show peut commencer.
Pourquoi le lire ? Hardcore au possible, ce roman est un geyser continuel de sperme et de sang. Il réussit tantôt à faire jaillir une forme d’excitation inattendue, tantôt à faire rire de gêne. Mais, le plus souvent, il hérisse le poil, même celui des plus avertis. Un plaidoyer pour le trash-sex en littérature ? On adore.
Dirty Sexy Valley a été publié en français par les éditions Le Tripode.
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Ceux pour qui le sexe, c’est aussi pervers : Pornarina de Raphaël Eymery (2017)
Raphaël Eymery, c’est comme cet ami d’enfance qui avait toujours les références les plus étranges et les plus déviantes. Il vous faisait vraiment flipper et en même temps vous aviez la curiosité incontrôlable de visiter son univers. Pour le romancier, les références se nomment Jack L’Éventreur, Edgar Allan Poe et le génial Sion Siono (l’incroyable réalisateur japonais spécialiste du gore et de toutes les déviances sexuelles possibles et imaginables). Autant vous dire que le décor est planté : perversion et mort sanglante sont au rendez-vous.
L’histoire : Pornarina sévit en Europe depuis des décennies. Surnommée la “prostituée à tête de cheval”, elle serait coupable de dizaines d’homicides. Son mode opératoire, séduire les hommes, entamer une fellation puis se servir de sa mâchoire proéminente et dévastatrice pour les émasculer et les laisser se vider de leur sang. À 90 ans, le Dr Blazek est le membre actif d’une secte d’illuminés – les pornarinologues– qui consacrent leur vie à démasquer cette femme aux particularités mystérieuses. Quand il découvre enfin un indice déterminant, il se lance dans une chasse à l’homme sanglante et perverse avec l’aide d’Antonie, une contorsionniste experte en élimination d’individus gênants.
Pourquoi le lire ? C’est le roman le plus barré et le plus déviant qui soit. Un mélange de comédie macabre, de polar et de conte érotique qui fonctionne à merveille. Quand La Famille Adams rencontre Basic Instinct, ça donne une perversion de haut niveau et une excitation malsaine, très malsaine…
Pornarina a été publié en français par les éditions Denoël.