Pourquoi les pyramides mayas sont liées au ciel (mais pas forcément aux étoiles)

Publié le par Nadège Joly,

From the western part of Belize you can easily get into Tikal, Guatemala, an ancient Mayan city. It was totally worth the long day, these ruins are stunning there are not words or photos that can properly do this amazing site justice.

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Encore et toujours plus haut

Durant l’ère maya, c’est-à-dire environ -1600 avant J.-C. (période préclassique) au XVIe siècle de notre ère (période postclassique), d’impressionnantes cités avec des temples, zones résidentielles, etc. ont été dressées en Amérique centrale, du Mexique du sud au Guatemala en passant par le Honduras.
Soit au total plus de 6 000 sites archéologiques répertoriés par les archéologues Walter R. T. Witschey et Clifford T. Brown, avec en cités principales Calakmul (Mexique) et Tikal (Guatemala). Combien ont été détruites depuis ? Très peu, certaines sont même très bien conservées. Retenons tout de même cette histoire folle, où une société de construction a détruit par mégarde une pyramide maya
Niveau construction, chaque pyramide maya se constitue d’un temple sur socle de pierre impénétrable surmonté d’une cresteria, une crête décorative typique des Mayas. Les vertigineux escaliers sont comme une échelle vers les dieux. Et on peut grimper ses escaliers pour atteindre le temple !
Cela les différencie des créations pharaoniques qui n’ont jamais supporté de sanctuaires. Et souvent sous les blocs de pierre mayas se cache une chambre funéraire dédiée à un souverain. Une pyramide, un souverain. Voilà pourquoi une cité maya pouvait contenir plusieurs grandes pyramides : à chaque nouveau roi, les Mayas construisaient  une nouvelle pyramide portant un nouveau temple. Par exemple la cité de Tikal compte au moins six temples !
Pour construire les pyramides, les Mayas empilaient des couches de terre et recouvraient ensuite l’ensemble d’une épaisseur de pierre puis parfois de stuc (sorte de plâtre).

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Cycle de vie

Les pyramides des Mayas ne sont pas forcément calquées sur les constellations

William Gadoury, ce fameux Canadien de 15 ans passionné d’astronomie, a tenté de comprendre l’emplacement des cités mayas en Amérique centrale. En reliant chacune d’entre elles sur une carte (en forçant un peu, il faut l’avouer), il a finalement dessiné des constellations.
Mais pour dessiner le guerrier Orion, il manquait un point, c’est à dire une cité maya. C’est là qu’il aurait fait la grande découverte d’une 118e cité. Pourquoi Orion ? Parce que cette constellation en forme de nœud papillon contient une nébuleuse extraordinaire, appelée M42 par les spécialistes. Cette nébuleuse visible à l’œil nu, a l’allure d’une étoile mais non ce n’en est pas une :  c’est un nuage cosmique créateur d’étoiles. Orion, le dieu créateur d’étoiles, comment les Mayas ne pouvaient-ils pas l’apprécier ?
La découverte de William Gadoury est aujourd’hui contestée. L’un des arguments est que l’histoire des civilisations mayas est très complexe et rythmée de ruptures. Les cités n’ont pas toutes été occupées en même temps et leurs architectures ont évolué au fil des guerres et autres complexités politiques. Un autre argument quasi incontestable est que les coordonnées de la civilisation maya détectée ont été modifiées entre-temps et que les dernières annoncées renvoient… aux vestiges de champs de maïs. Pas de cité en vue.

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Une certaine idée de l’espace-temps