Les origines du sticker “Parental Advisory”

Publié le par Théo Chapuis,

“Consultation parentale / Contenu explicite”. Un message qui laisse perplexe.

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Tout est parti à cause de l’album Purple Rain, sorti en 1984. “Darling Nikki”, l’une des chansons présentes sur ce classique de Prince, comporte les paroles suivantes :

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I knew a girl named Nikki / I guess you could say she was a sex friend / I met her in a hotel lobby / Masturbating with a magazine.

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19 majors collabos

Dès août 1985, le PMRC obtient de 19 majors qu’elles apposent le message “Parental Advisory/Explicit Lyrics” sur chacun des albums qui choquent leur propre vision de la morale.
A l’époque, le “Tipper Sticker” est apposé sur de nombreux disques de heavy metal. Rien que dans la liste des “Filthy Fifteen”, on peut dénombrer 9 artistes de cette obédience musicale sur les 15 fustigés. C’est le milieu des années 1980, ère bénie pour les artistes de la fraternité métallique avec Los Angeles comme Eldorado et MTV comme Valhalla.
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Mais très vite, tout ça, c’est fini. MTV n’a bientôt plus d’yeux que pour les artistes hip hop qui captent de plus en plus l’attention du public… et du PMRC. Ainsi, nombreux sont les disques de rap séminaux à être obligés d’arborer le fameux sticker. Effet pervers : ce statut d’artiste dangereux fait du “Parental Advisory”, petit à petit, un gage de qualité, véritable certificat d’authenticité de la rue, comme s’il était écrit directement sur la pochette “en direct du ter-ter”.
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