Aux États-Unis, le secteur de l’énergie solaire embauche de façon exponentielle. Une dynamique qui donne de l’espoir dans l’avenir du renouvelable sous la présidence Trump.
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Donald Trump a beau se démener comme un beau diable pour donner un nouveau souffle à l’ère du charbon et du pétrole, les chiffres montrent que l’avenir se situe désormais du côté de l’énergie solaire. Le recensement annuel des métiers du solaire – publié par l’organisation américaine non partisane et à but non lucratif Solar Foundation – montre qu’une création d’emploi sur cinquante aux États-Unis a été réalisée dans le domaine de l’énergie solaire durant l’année 2016. Avec une augmentation des postes de 20 % par an ces quatre dernières années, le secteur se porte très bien. Il a permis la création de 51 000 nouveaux emplois dans le pays l’année dernière, pour un total qui devrait s’élever à 286 335 jobs (pour être précis) dans les 12 prochains mois.
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Les chiffres de la Solar Foundation montrent en parallèle que le secteur de l’énergie solaire emploie désormais plus de personnes que les secteurs du charbon et du pétrole. En outre, le taux d’embauche dans le secteur du solaire a augmenté dans 44 États du pays – avec un top 5 constitué par la Californie, le Massachusetts, le Texas, le Nevada et la Floride.
De meilleurs salaires que dans le pétrole et le charbon
Paradoxalement, même les États qui ont massivement voté pour Donald Trump ont vu le secteur solaire se développer en flèche chez eux. C’est le cas par exemple de l’Indiana, de la Louisiane, du Nebraska, ou du Wisconsin. En revanche, les États qui sont à la traîne dans le domaine du renouvelable sont ceux qui tirent le plus massivement profit des énergies fossiles, comme le Montana, l’Idaho et le Wyoming, les plus gros producteurs de charbon du pays.
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En plus d’être en plein essor, le secteur paye aussi mieux que la moyenne. Le rapport note qu’un employé dans le solaire serait payé en moyenne 26 dollars de l’heure (24 euros) pour une moyenne de 20 dollars de l’heure (18,6 euros) dans le pays. Et ce sans nécessairement demander de hautes qualifications pour décrocher un emploi.
“Le solaire est la moins chère et la plus fiable des sources d’énergie dans beaucoup d’endroits du pays […] Cela ne va pas s’arrêter là, nous allons continuer de maintenir cette dynamique”, déclare Andrea Luecke, présidente de la Solar Foundation citée par Mashable. Vive le Soleil !
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