Ce film a eu un énorme impact sur moi à sa sortie, c’était tellement frais et moderne. Un nouveau paradigme. Je suis toujours très influencé par cette période, le début du milieu des années 80 : l’innovation, le sens de la modernité, le son et la production. La chanson “Beat Street” de Grandmaster Flash & The Furious Give est déjà très rap malgré l’époque. Toujours efficace pour un DJ. Il faut aussi parler de “Breaker’s Revenge” d’Arthur Baker, une chanson particulière, marquée par son usage de la batterie très dansant, et même un jam de piano au milieu !
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Purple Rain, d’Albert Magnoli (1984)
Un exemple parfait de BO qui porte un film sur ses épaules. Ce à quoi l’on pense en premier est évidemment “Purple Rain”, ballade de huit minutes, l’une des plus belles jamais écrite. Elle a en fait été enregistrée live lors d’un concert à Minneapolis en 1983. Autre moment marquant: le synthé rock de “Let’s Go Crazy”, la mélancholie freudienne de “When Doves Cry” et la sensualité explosive de “Darling Nikki”. Une BO de genre, au cadre très 80s annonçant la meilleure période de Prince et son album Sign ‘O’ The Times.
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La Mort en prime, d’Alex Cox (1984)
Une excitante BO punk. Avec “Tv Party” de Black Flag, “Coup d’Etat” des Circle Jerks et “Repo Man” d’Iggy Pop, pour ne nommer qu’elles. J’ai dû voir le film pour la première fois vers 1990. Vu le gosse super hardcore que j’étais à l’époque, la BO m’a totalement parlé et a aidé à faire passer un film pas si bon que ça.
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Blue Velvet, de David Lynch (1986)
Une musique de film très influencée par Chostakovitch. C’était la première fois que le compositeur Angelo Badalementi travaillait avec David Lynch. En plus de sa musique à lui, le film contient des chansons pops vintage, comme la reprise de “Blue Velvet” par Isabella Rosselini. Une chanson à laquelle je fais d’ailleurs référence dans “Diying Hipster“, la chanson que j’ai écrit pour Oslo 31 Août. Puis la chanson “In Dreams” de Roy Orbison, un coup classique de Lynch: utiliser une innocente chanson pop de l’Amérique des 50s pour contraster avec les thèmes si peu innocents de ses films.
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The Breakfast Club, de John Hughes (1985)
Pour moi ce film est un chef d’oeuvre. Le jeu d’acteur, la sensation, l’atmosphere d’un samedi sans perspective dans une école vide du Midwest, le discours de classe sous-jacent. Je pourrai en parler pendant des heures. Mais pour être honnête, c’est seulement le “Don’t You Forget About Me” de Simple Minds qui m’intéresse dans la BO. Une chanson édifiante, pleine d’espoir mais également pleine de toutes. Elle va parfaitement de paire avec tous les soucis des personnages. Le reste de la musique est intéressante si on la prend comme une sorte d’étude des sons et méthodes de production des 80s. Dans beaucoup de scènes, les compositions de Keith Forsey sont aussi bien foutues.
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