Derrière les portraits, la construction de personnages
Mais il y a derrière ces portraits improvisés une question : qui peut le mieux interpréter une personnalité ? Nelson Mandela en personne voulait que Morgan Freeman prenne ses traits et son histoire. Cela a été finalement le cas avec Invictus, sorti en 2009 et réalisé par Clint Eastwood.
Dans un entretien accordé à Europe 1, Morgan Freeman soulignait le lien avec l’homme politique sud-africain :
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Je suis très fier d’avoir reçu cette distinction qu’il m’ait nommé […]. J’ai vraiment pu lui tenir les mains. Et oui, j’en retire énormément de choses en tant qu’acteur. Je peux le toucher. Je ressens l’impression, l’énergie qu’il y a au fond de cette personne, parce que Mandela est un homme très tranquille. A l’intérieur, au fond de son âme, c’est un homme tranquille. Il est extrêmement posé. Et j’ai pu le sentir.
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J’interprète une Margaret Thatcher que personne n’a jamais vu ou que personne n’a pu connaitre. On a pris une voie imaginaire. Donc j’ai ressenti beaucoup de liberté.
J’ai passé une année entière à penser à Lincoln. Ma méthode de préparation [associait] lecture et contemplation.
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