Dimanche 18 juin avait lieu le second tour des élections législatives. Dès 20 heures, Jean-Christophe Cambadélis a annoncé sa démission du poste de premier secrétaire du PS, le Premier ministre Édouard Philippe s’est félicité d’obtenir une majorité absolue, et Marine Le Pen devient députée.
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Dimanche 18 juin, après la défaite du Parti socialiste au second tour des élections législatives, le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, s’est exprimé depuis le siège de la rue de Solférino. Considérant qu’il faut “repenser la gauche”, Jean-Christophe Cambadélis a ainsi annoncé sa démission, ajoutant qu’il “[assumait] simplement, tranquillement [sa] part de responsabilité” :
“Les électeurs ont voulu donner sa chance au nouveau président, ils n’ont laissé aucune chance à ses adversaires. Ce soir, le président de la République a tous les pouvoirs […] La gauche doit ouvrir un nouveau cycle […]. J’accompagnerai ce combat avec volonté, mais je ne le ferai pas en tant que premier secrétaire du Parti socialiste.”
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Lui-même candidat aux élections législatives dans la 16e circonscription de Paris, l’ancien député, élu depuis 1988, avait été éliminé dès le premier tour, recueillant moins de 10 % des suffrages exprimés. Jean-Christophe Cambadélis se serait entretenu cette semaine avec l’ancien ministre de l’Intérieur Mathias Feckl et l’ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon, avant de faire son choix. Il a tenu à préciser qu’il “ne [s’agissait] pas pour [lui] d’organiser une retraite, mais d’organiser une renaissance dans l’ordre”.
Pas de groupe FN, mais Marine Le Pen entre à l’Assemblée
La candidate dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais sort victorieuse de ce second tour. La présidente du Front national, qui était face à une candidate de La République en marche, remporterait 67 % des suffrages à Hénin-Beaumont, d’après le maire de la commune Steeve Briois :
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D’après les premiers résultats, le Front national ne disposera cependant de pas assez de députés pour pouvoir former un groupe, puisqu’il lui faudrait 15 élus et qu’il n’en disposerait que de huit. Marine Le Pen a ainsi profité de son allocution de victoire pour fustiger le manque de proportionnelle :
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“Les Français ont préféré l’espoir à la colère”
Le Premier ministre Édouard Philippe s’est quant à lui félicité que le mouvement d’Emmanuel Macron ait obtenu une “majorité franche”, ajoutant qu’il y a un an “personne n’aurait imaginé un tel renouvellement politique”. Le chef du gouvernement s’est également adressé aux nombreux abstentionnistes, expliquant qu’il considérait ce très faible taux de participation comme une “ardente obligation de réussir” :
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