Le microdosage est un monde totalement différent […] Les pierres ne brillent pas, pas même un tout petit peu. Mais ce que beaucoup de personnes racontent, à la fin de leur journée, c’est : “J’ai passé une très bonne journée”.
Vous savez, ce genre de journée où les choses marchent plutôt bien. Vous effectuez une tâche que vous n’auriez pas pu normalement supporter pendant deux heures, sauf que là vous en faites trois. Vous mangez sainement. Peut-être que vous faire une série supplémentaire de répétitions. Une bonne journée, quoi. Il semblerait que c’est ce que l’on découvre.
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Le concept est très simple : pris en quantité suffisamment réduite, certains psychotropes font effet sur notre organisme sans l’affecter trop lourdement.
Raw Story donne une idée de cette gradation :
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Pour tripper (ou avoir une expérience transcendantale) sous LSD, une dose de 400 microgrammes ou plus sont nécessaires ; pour explorer votre for intérieur, prenez 200 microgrammes ; pour trouver des solutions innovantes à un problème, essayez 100 microgrammes ; pour microdoser, ne prenez que 10 à 15 microgrammes.
Une meilleure humeur et une plus grande productivité
De même, le blogueur Martijn Schirp, contributeur du site High Existence, raconte une expérience lumineuse liée au microdosage :
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Un beau matin à Amsterdam, j’ai pris ma fiole de LSD, j’en ai dilué dans une demi-mesure de vodka et une demi-mesure d’eau distillé, j’ai dit à mon ami de me faire confiance et d’ouvrir sa bouche. Après avoir semi-attentivement mesuré les gouttes de sa microdose, je lui ai dit de la laisser dans sa bouche pendant quelques minutes avant d’avaler la concotion neurochimique. Je l’ai vite imité. Nous avons eu l’une des meilleures conversations en promenade de notre vie.
Sur Reddit, un expérimentateur inspiré par les travaux de James Fadiman décrit les mêmes effets positifs :
Le microdosage semble avoir grandement amélioré mon humeur et mon énergie. J’ai également trouvé significativement plus facile d’accomplir des tâches que je remets d’habitude à plus tard. On aurait également dit que le temps passait plus lentement. J’avais l’impression d’être capable d’accomplir un plus grand nombre de choses qu’avant dans le même intervalle.
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Le LSD pourrait donc bientôt perdre son image de drogue festive et nocturne, pour en revêtir une, plus lisse, proche de la Juvamine.