Quel est le comble pour un film qui aborde la question des dérives à Wall Street au cours des années 90 ? Avoir été financé… par de l’argent sale. D’après The Hollywood Reporter, Le Loup de Wall Street est accusé par deux producteurs d’avoir été produit grâce à de l’argent issu de la corruption.
Une douce ironie en ce qui concerne le dernier film de Martin Scorsese qui est une illustration rock’n roll de la vie de Jordan Belfort, courtier new-yorkais et fondateur de l’entreprise de courtage Stratton Oakmont, incarné à l’écran par Leonardo DiCaprio.
Il est connu pour ses frasques illégales, condamné à 22 mois de prison en 1998 pour détournement de fonds, introductions en bourse illégales et blanchiment d’argent.
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Deux producteurs contre Red Granite Pictures
Les deux producteurs s’appellent Brad Krevoy et Steve Stabler. Ils accusent Riza Aziz et Joey McFarland, les dirigeants de Red Granite Pictures, une entreprise de production basée à Los Angeles depuis 2010. Dans leur plainte, ils affirment :
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Les transactions ont été conçues pour dissimuler la nature, l’emplacement, la source, la propriété ou le contrôle des recettes de ces activités illégales.
Il est à noter que Riza Aziz, cofondateur de Red Granite Pictures, n’est pas un inconnu : il est le beau-fils du Premier ministre malaisien. L’information fait beaucoup de bruit en Malaisie et la presse demande au Premier ministre Najib Razak de répondre aux accusations.
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