Vingt-deux millions d’euros. C’est le montant de la commande de grenades lacrymogènes prévue par le ministère de l’Intérieur, via un appel d’offres publié le 8 août dans le Bulletin officiel des annonces des marchés publics.
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Cet appel d’offres, qui concerne plus précisément l’acquisition de “grenades de maintien de l’ordre et moyens de propulsions à retard”, se divise en cinq lots portant (entre autres) sur des grenades assourdissantes, des cartouches de grenades, des fumigènes et des lance-grenades. Expirant fin septembre, l’appel d’offres correspond à un contrat d’équipement destiné à la police et la gendarmerie nationales pour une durée de quatre ans. Soit la quasi-totalité du mandat d’Emmanuel Macron.
De quoi attirer l’attention de l’hebdomadaire Marianne, qui voit un lien entre l’importance de la commande et une probable gronde sociale à la rentrée prochaine, à l’occasion de la réforme du Code du travail :
“Le gouvernement nommé par Emmanuel Macron se prépare-t-il à un quinquennat socialement agité ? En tout cas, il ne lésine pas – et n’a pas traîné – sur les moyens alloués au maintien de l’ordre.”
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