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Entre le Black Friday et le Cyber Monday, du 23 au 26 novembre, Nintendo a fait son meilleur week-end en termes de ventes depuis le lancement de la Switch, il y a un an et demi. Si on ne compte que le marché étasunien, la marque japonaise a généré 250 millions de dollars de chiffre d’affaires sur cette période.
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Les ventes de la Switch battent celles de la Wii lors de périodes similaires. Ce record tient au succès et aux prix (encore) plus accessibles des titres de la Switch par rapport à ceux de la concurrence. À cela il faut ajouter le succès de Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli, qui s’est déjà écoulé à plus de 3 millions d’exemplaires en moins de deux semaines.
Mais la Switch n’est pas la seule vache à lait de Nintendo, puisque la 3DS a aussi franchi la barre des 22 millions d’exemplaires vendus dans le monde, tandis que la SNES Classic se place honorablement à 2 millions d’exemplaires.
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Toutefois, malgré ces chiffres très encourageants, comme le souligne Bloomberg, Nintendo ne va pas atteindre les objectifs que ses investisseurs avaient fixés pour la Switch, à savoir 38 millions d’exemplaires vendus d’ici mars 2019 (deux ans pile après la sortie de la console) – et 90 millions d’ici 2022.
Bloomberg insiste notamment sur la non-réitération du “phénomène Wii”, qui avait réussi à conquérir un large public familial, avec plus de 101 millions d’exemplaires vendus. Les expériences comme le Nintendo Labo n’ont pas réussi à reproduire l’exploit, et les prochains jeux à sortir, comme Super Smash Bros. Ultimate dans une semaine, sont destinés aux fans hardcore.
Financièrement, cela se ressent puisque l’action de Nintendo a perdu presque 33 % de sa valeur depuis janvier. L’analyste Michael Pachter estime qu’il faudrait que la Switch baisse au moins d’un tiers son prix pour espérer une remontée suffisante. Le spécialiste appuie son propos avec l’exemple de la 3DS, qui avait vu ses ventes remonter en flèche après une baisse de 40 % de son prix – tandis que la Wii U, dont le prix n’avait baissé que de 15 %, avait fini par devenir l’un des plus grands ratés de l’histoire vidéoludique.
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