Une investissement durable et efficace
Vous avez peut-être entendu parler de “Solar Freaking Roadways”, une campagne lancée sur Indiegogo par deux américains, qui avait retenu l’attention de beaucoup, puis s’est avérée être une impasse. Mais de son côté, après cinq ans de recherches en collaboration avec l’Institut National de l’Énergie Solaire (INES), l’entreprise Colas, une filiale du groupe Bouygues, a confirmé l’invention d’une surface de route faite de cellules solaires.
Le directeur général de Colas, Hervé Le Bouc, a expliqué au magazine Les Échos que les carreaux utilisés (chacun d’eux composés d’une seule cellule photovoltaïque de quinze centimètre carrés) seront collés sur une route existante puis enduits d’un substrat de résine pour résister aux camions et aux voitures.
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Pas besoin de reconstruire. Cette surface se vend sous forme de dalles qu’on applique sur les routes ou les parkings. À Chambéry et Grenoble, un flot continu d’un million de véhicules a été testé sur Wattway, équivalent à vingt ans de trafic habituel, et la surface ne bouge pas.
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Les balbutiements d’un projet de grande ampleur
Protégée par de nouveau brevets, cette technologie de pointe constitue un progrès majeur, puisque le revêtement, en plus de son usage conventionnel lié au transport revêtira une fonction nouvelle : produire de l’énergie propre, locale et renouvelable. Elle pourra fournir en électricité l’éclairage public, la signalisation lumineuse, les tramways, ainsi que les maisons, les bureaux etc. 20 m² de “Wattway” peuvent produire assez d’énergie pour une maisonnée.
En n’utilisant que le soleil, un kilomètre de cette route peut fournir de l’énergie à une ville de 5 ooo habitants. Si un tiers des routes du pays sont couvertes, Le Bouc estime que la France sera indépendante en termes d’énergie : peut-être bien une réalité d’ici 2025. Il précise aussi que depuis la visite du président français, il y a un an, plus de 1000 points de vente ont ouvert dans le pays. D’ici fin juin une agence commerciale aura terminé les tests, et le revêtement sera mis en vente sous le surnom ‘The Wattway” dans 400 agences françaises, avant d’être exporté à l’étranger.
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