Elle est très jolie, c’est vrai, mais ne serait pas éditée par son constructeur historique, Nintendo… ce qui laisse planer des doutes.
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CES 2018 – La nouvelle Game Boy est fabriquée par Hyperkin https://t.co/WXzpoJyxjq pic.twitter.com/z7YhyeUItY
— Les Numériques (@lesnums) 10 janvier 2018
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La corde nostalgique fait à nouveau trembler l’industrie vidéoludique. Après le fabuleux destin des NES mini et des Super NES mini, ce serait aujourd’hui le tour de notre si chère et tendre Game Boy de faire son come-back.
Exhibée au CES de Las Vegas, l'”Ultra Game Boy” (le nom est temporaire), qui ressemble à son ancêtre, est cependant adaptée en quelques points : châssis en alu, écran LCD réglable, sortie stéréo et port USB-C pour la recharge avec une autonomie de six heures. Elle serait vendue moins de 100 dollars. Aucun jeu ne serait pré-installé, tout passerait par les bonnes vieilles cartouches.
C’est peu dire que la presse est en transe. Et pourtant, la réalité se heurte à une pierre d’achoppement et pas des moindres. À la différence des NES mini et Super NES Mini, l’Ultra Game Boy ne serait pas commercialisée par Nintendo mais par le fabricant de périphériques indépendant Hyperkin. Ce qui fait toute la différence.
Car, rappelle la rubrique Pixels du Monde, Hyperkin ne dispose pour l’heure d’aucun partenariat avec Nintendo. Conséquence : certains objets estampillés Nintendo, comme la Retron V testée par les journalistes de Pixels, peuvent se révéler “fragiles, dysfonctionnels et mal conçus“. Plus grave, cette version créée par Hyperkin, qui engendre toute cette émulation, flirterait même avec l’illégalité.
Le futur est donc au moins aussi incertain que le contenu d’une box surprise dans Mario. D’autant plus que des rumeurs persistantes circulent : il se pourrait que Nintendo, de son côté, envisage, elle aussi, de ressusciter la Game Boy.