Lorsqu’on cite parmi ses influences Pink Floyd, Metronomy et Radiohead sans frémir, c’est qu’on a déjà assez bon goût. Ça ne fait pas tout, mais c’est un début. À l’écoute du premier EP d’Einleit, les choses se précisent : on note une conscience mélodique certaine et une chouette maîtrise des rythmiques compliquées.
Ce trio parisien, qui se définit comme mi-japonais, mi-frenchy et nommé en islandais, montre les griffes dans des compositions tour-à-tour plutôt obscures (“Oak Lounge“), étrangement funky (“Echoes and echoes“) ou qui réveilleront le fan de Breton qui sommeille en vous (“Piaf Iutgaw“). En l’occurrence, si elle n’est pas aussi “noire” qu’ils le disent eux-mêmes, leur musique a ce côté pervers qui fait défaut aux artistes qu’on oublie trop vite.
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