“Faut changer de caméra les mecs”. Avant même que la deuxième partie de notre interview ne débute, Booba s’amuse de nos petits problèmes techniques : car notre fidèle plan fixe a décidé, subitement, de ne plus prendre d’images. Quelques réglages après, et alors que Booba se marre, on se décide à reprendre le cour de l’interview. Certaines séquences n’auront pas un son correct mais qu’importe : on est prêt pour une nouvelle salve de questions.
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Les thèmes de l’inspiration, de la composition et du flow passés, notre entretien change de direction pour mieux prendre de la hauteur. Fini le travail du rappeur devant sa feuille blanche : place à deux autres problématiques qui cristallisent le milieu du rap. La première, c’est l’instru : son importance dans la production ainsi que le rôle (et la perte de visibilité) du beatmaker, homme de l’ombre.
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La seconde, c’est l’attitude, le jeu du “je”, les clash dans la cour du rap-game aux côtés de la nouvelle vague du rap français (1995, Guizmo, etc.) : en somme les codes qui façonnent aujourd’hui l’attitude vantarde des rappeurs français. Les réponses ont fusé, l’expérience a parlé.
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Images : Robin, Louis Lepron, Lucas Leroux
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