La première Kinect, sortie en 2010, détectait couleurs, profondeur de champ et reconnaissance vocale simple. Elle gérait 20 points d’articulation et déjà six personnes en simultané. Le nouveau modèle saurait détecter jusqu’à 25 points d’articulation de 6 personnes en simultané. Mais aussi les doigts du joueur, 1.400 points de détection du visage ou encore ses battements de cœur, simplement en analysant son visage. Finalement, il n’y a plus que vos préférences sexuelles qui manqueront aux détecteurs de Kinect. Et on plaisante à peine.
Ces nouvelles fonctions Kinect ne sont pas là que pour enrichir l’expérience de jeu. Microsoft compte bien en tirer avantage dans le cadre du contrôle des chaînes TV et de la lecture multimédia, qui n’attendent que le câble adéquat pour se brancher à la caméra interactive. Le principe de la reconnaissance vocale dans le noir permettra donc à Kinect d’identifier vos commandes dans la pénombre, sans que ses détecteurs ne soient perturbés par les dialogues du programme que vous regardez.
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Vie privée, je crie ton nom
Si vous êtes familier avec Kinect, vous connaissez aussi probablement la controverse qui entoure ce bijou technologique : celle de la vie privée. En juin 2013, Microsoft assurait via un communiqué que Kinect “n’enregistrerait ni n’uploaderait” aucune des conversations privées que le microphone intégré à la caméra pourrait capter. La multinationale d’informatique expliquait alors que les données des utilisateurs, à savoir les captures faciales, photos et vidéos “ne quitteront pas votre XBox One sans votre permission explicite”.
Après tout, rien de plus simple selon la firme à 250 milliards de dollars :
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Si vous ne voulez pas que le capteur Kinect soit allumé pendant que vous jouez à des jeux vidéo ou profitez de tout autre divertissement, vous pouvez le mettre en pause. Lorsque le système est éteint, il est seulement à l’écoute d’une commande vocale – telle que “Xbox On”, et vous pouvez même désactiver cette commande si vous le souhaitez.
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