Warm Up : une virée pop avec Jazzboy

Publié le par Louis Lepron,

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Konbini | Qui es-tu ?

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Jazzboy | Je suis Jazzboy mais je m’appelle Jules, je vis à Paris et je fais de la musique.

D’où est-ce que tu viens ?

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J’ai pas mal déménagé mais je suis né et ai principalement vécu à Toulouse.

Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

De la musique depuis toujours, et beaucoup de skate aussi.

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Quand est-ce que tu as commencé la musique ? Avec quel instrument ?

J’ai commencé la musique à 11 ans, j’étais un fan absolu de Marilyn Manson. Donc j’ai essayé la guitare électrique. Et j’apprenais avec de la distorsion.

Qu’est-ce qui t’as donné envie de commencer la musique ?

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Les vidéos de skate, le nu métal et The Clash. Et beaucoup l’adolescence aussi, j’imagine.

Est-ce que tu as eu différents projets avant d’en arriver là où tu en es ?

Je joue dans Las Aves et on est amis depuis toujours, c’est mon groupe de cœur.

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Quelles sont tes inspirations et/ou influences musicales ?

La pop music, la mort, les bandes originales et les choses étranges.

Comment est-ce que tu composes ? Décris-nous ton processus.

J’envisage ce moment comme un jeu avec de la pâte à modeler. Je joue instinctivement avec les textures, les rythmes, jusqu’à ce qu’une forme crée une émotion en moi. Ensuite j’essaye de creuser un chemin jusqu’à cette émotion, le plus direct possible, et c’est là où j’utilise beaucoup la voix. Et quand j’estime être arrivé à destination, je mets très fort et je me sens heureux.

On regarde ton dernier clip, “Just Like We Did It (Dr1gs)”, qui fait partie de ton nouvel EP, Jesus Jazz.

Comment tu envisages les concerts que tu donnes ? Comme de véritables performances ?

J’envisage les concerts comme une occasion de créer un moment spécial, une émotion commune entre des gens, un lieu et moi. Je suis assez intéressé par la performance physique et viscérale plus que purement musicale. D’ailleurs j’ai volontairement choisi de jouer en live les instruments que je maîtrise le moins, à savoir la voix et le clavier. Je déteste le danger dans la vie, mais j’adore ça sur scène.

Je fais d’ailleurs des soirées à Paris qui s’appellent JAZZODROME, qui sont un concert dans une installation plastique, avec des DJ sets et des moments plus performatifs. La troisième aura lieu au Théâtre de Verre dans le 20e le vendredi 23 novembre, et on prépare un beau paradis rose et enfumé, avec des anges et de la barbe à papa.

Est-ce que tu as un message ? Si oui, lequel ? Si non, pourquoi ?

Non je n’ai aucun message dans ma musique, du moins pas conscient. Je déteste mettre des flèches sur quelque chose d’aussi magique que la musique. Pour moi, la beauté des sons et des mots réside dans leur capacité à se transformer selon qui les entend et qui les comprend. Ce ne sont que des fréquences qu’on agence pour mieux les libérer, et je veux que les gens reçoivent ça de la façon la plus pure possible.

Si tu avais un conseil aux auditeurs pour écouter ta musique, quelles seraient les meilleures conditions ?

Toutes les conditions peuvent être intéressantes. Peut-être même à faible volume sur un téléphone posé sur une table en soirée, un truc presque inexistant ou inaudible mais qui vient directement frapper l’inconscient.