Tout semble concorder vers un seul constat : Jay Z a fait de ce Made In America un contenu culturel à son image. Une manifestation démesurée et grandiloquente. Les artistes invités feraient pleurer n’importe quel adepte de festival d’été; la scène, foi d’un technicien interviewé au début du documentaire, est absolument gigantesque, “la plus grande qu’il ait jamais vue“.
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Et malgré l’aspect “divertissement”, business et égotique, l’approche de l’artiste américain semble se distinguer par sa teneur sociale. C’est ce qu’il désire nous montrer avec ce Made In America, réalisé de main d’oscarisé par Ron Howard lors de la première édition, 2012, du festival.
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On est témoin des préparatifs (du montage au démontage à la confection de sandwiches), de la vie des backstages (Odd Future qiu court après Jil Scott, un moment délectable), mais également des aveux de Jay Z face caméra qui explique ce qu’il voit en ce Made In America : la valorisation de la créativité dans des temps difficiles.
Aujourd’hui, le documentaire est disponible en intégralité sur Internet (voir ci-dessous ou, si vous n’y arriviez pas, à cette adresse) tout autant que les vidéos des lives de la dernière édition du festival. Cette année on pouvait y voir tout de même Beyoncé, Phoenix ou encore Public Enemy et AlunaGeorge.
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