C’est la première personne du cercle proche de Donald Trump à être auditionnée par le Sénat dans le cadre de la désormais célèbre “affaire russe”. Lundi 24 juillet, Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, se préparait à témoigner à huis clos devant la commission de renseignement du Sénat, au sujet de l’enquête du FBI sur les supposées ingérences russes dans l’élection présidentielle de 2016. Quelques heures avant ce rendez-vous de la plus haute importance, plusieurs médias américains rendaient public un communiqué retentissant rédigé par Jared Kushner.
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Dans ce communiqué de 11 pages, l’époux d’Ivanka Trump (fille aînée de Donald Trump), qui s’occupait des relations avec l’étranger lors de la campagne présidentielle du milliardaire, avoue avoir été en contact avec quatre hauts responsables pendant la campagne. Parmi ceux-ci, on compte notamment l’ambassadeur de Russie à Washington Sergueï Kisliak et l’avocate russe Natalia Veselnitskaya, qu’il a rencontrée avec le fils aîné de Donald Trump, Donald Trump Jr.
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Dans sa déclaration, Jared Kusher indique cependant que cette rencontre aurait été une “perte de temps”, avant d’affirmer avoir assisté à ce rendez-vous à la demande de son beau-frère, Donald Trump Jr. :
“J’ai même envoyé un courriel à un assistant depuis le lieu de cette réunion, une dizaine de minutes après mon arrivée, et lui ai écrit : ‘Peux-tu s’il te plaît m’appeler sur mon portable? Besoin d’un prétexte pour quitter cette réunion'”, écrit Jared Kushner.
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Mais Jared Kushner le jure, il n’y a eu, lors de ces rencontres, aucune “collusion” avec la Russie :
“Je n’ai pas commis de collusions et je ne connais personne d’autre dans l’équipe de campagne qui ait commis des collusions avec quelque gouvernement étranger que ce soit”, écrit-il dans une note.
Le Sénat et la Chambre des représentants mènent des enquêtes séparées sur cette affaire d’ingérence russe, qui fait chaque jour trembler un peu plus Washington.
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