Selon une thèse présentée à la Société américaine d’astronomie, on devrait être un peu plus fixés sur l’existence des aliens d’ici 1 500 ans.
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Notre rencontre avec une forme de vie extraterrestre pourrait avoir lieu dans un bon millier d’années. La raison : en fait, les aliens ne seraient tout simplement pas en train de nous chercher. De nos jours, pour entrer en contact avec des êtres venus d’ailleurs, la méthode est d’envoyer des ondes radio dans l’espace en espérant recevoir une réponse. Mais ça n’a pas l’air très efficace, car les ondes ne vont pas assez loin pour être reçues par quelqu’un. Leur diffusion ne couvrirait en effet qu’une zone qui ne représente que 0,125 % de la Voie lactée.
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Evan Solomonides, doctorant en astrophysique à la Cornell University (Ithaca, New York), ne pense pas que l’on devrait abandonner tout espoir pour autant. Notre insuccès ne signifie pas que l’on ne réussira jamais à établir un contact. Et si on n’obtient aucune réponse, cela ne voudra pas dire pour autant que les extraterrestres n’existent pas. Le jeune homme a en tout cas effectué le 16 juin une présentation allant dans ce sens devant l’American Astronomical Society (AAS). Il était appuyé dans sa démarche par Yervant Terzian, éminent professeur d’astronomie de la Cornell University et coauteur de l’article sur lequel était basée cette présentation.
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Les humains feraient mieux d’arrêter de se battre entre eux…
Certains scientifiques ont déjà déclaré qu’en cas de rencontre avec des espèces extraterrestres, il n’est pas sûr que cela se terminerait bien pour les humains, tant ces derniers sont occupés à se battre entre eux. Le seul problème de la recherche de formes de vie extraterrestre, pour l’instant, c’est qu’elle compte sur le fait que les aliens disposent de radars, ce qui pourrait bien ne pas être le cas. De plus, des chercheurs ajoutent que les ondes radio tendent à perdre de leur qualité au fil du temps.
La thèse défendue par Evan Solomonides et Yervant Terzian se base sur le paradoxe de Fermi. Dans les années 1950, ce scientifique italien, lauréat du prix Nobel et impliqué dans le projet Manhattan, a réfléchi sur la probabilité que l’humanité soit découverte par des extraterrestres. Selon Enrico Fermi, des civilisations plus avancées auraient déjà dû être en mesure de nous faire coucou. Le paradoxe de Fermi réside donc dans cette question : “S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ?”
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La communauté scientifique pense qu’il est assez peu probable qu’on n’en sache pas plus d’ici 1 500 ans. Ce n’est donc qu’une question de temps.
Traduit de l’anglais par Dario
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