D’où viens-tu ?
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Je viens d’un petit village situé en-dessous des Alpes juliennes. Un lieu où tu es obligé de sortir de ta zone de confort quand tu veux aller prendre des photos, en pleine nature.
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Quel âge as-tu ?
J’ai 25 ans, je suis un véritable gosse des années 1990.
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Comment es-tu devenu photographe ?
Je suis autodidacte. Mon expérience provient à la fois de l’observation des autres et de l’expérimentation. J’ai aussi eu assez de chances pour travailler avec un photographe qui continue de m’inspirer, Ciril Jazbec. Il prend des photos pour le National Geographic maintenant.
La chose la plus intéressante que j’ai appris à ses côtés, c’est la manière d’approcher le sujet. D’une certaine manière, c’est ma seule école de photographie. Aussi, je me considère comme étant toujours à la recherche de nouvelles innovations. J’ai faim de plus de connaissances. Pourquoi ? Parce que je suis toujours à la poursuite du “style”.
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Qu’est-ce que tu peux nous dire à propos de la Slovénie ?
La Slovénie est connue à la fois pour sa nature et son système politique complètement foutu. Je ne dirai rien de plus à ce propos, ce serait une perte de temps. C’est une ancienne république yougoslave typique, qui essaye tant bien que mal de s’adapter aux normes européennes. On a à peu près tout.
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Il nous faut à peu près une heure et demie pour traverser le pays et contempler des montagnes, la mer, de grandes forêts et de belles villes. Et d’un autre côté, quand on a la possibilité de voir ce genre de lieux, la faim de découvrir, de voir et d’expérimenter plus ne fait que commencer. C’est exactement ce qui m’est arrivé.
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Qu’est-ce que tu aimes dans le fait de capturer la nature ?
La lumière est notre premier amour. Et j’aime la manière dont la lumière joue avec la nature. Notamment avec les paysages. Je peux exprimer mes émotions et mes intérêts à travers ce seul médium. Mes inspirations proviennent de cette relation entre l’homme et l’environnement.
Soit il s’agit de la nature, soit il s’agit d’un décor urbain, et je trouverais toujours une façon d’élaborer une harmonie entre les deux. La chose que j’aime le plus est de devoir faire l’expérience de tous ces moments, et l’objectif est comme un pote qui m’aide à les capturer.
T’as pris pas mal de photos d’un mec comme Luka Bizjak… Tu peux nous parler un peu de la scène skate en Slovénie ?
Certains de mes amis sont de très bon riders. Des mecs humbles et terre-à-terre. Avec eux, on ressent le fait qu’ils vivent le skate, qu’ils s’en foutent d’être populaires ou de faire partie du game. Comme je le disais, la Slovénie est un petit pays, mais on possède une forte concentration de bons skateurs. J’aime beaucoup les mecs de R.O.W. Skateboards. Ce genre de mecs sympas qui façonnent leur propre skateparks, leur propre bowls. Leur fêtes sont souvent géniales, et ils aiment manger des pizzas. Beaucoup de pizzas.
Quelle est la beauté que tu aimes retrouver dans ce genre d’images ? Tu penses que le skate s’allie bien avec la nature ?
Quand vous avez la possibilité de rouler sur ces routes en pleine forêt, vous vous dites que vous avez de la chance. Il n’y a personne autour de vous. À part vos amis. Et quand une lumière parfaite vient s’ajouter à cet environnement, c’est magique.
Quoi qu’il en soit, oui, le skate va parfaitement avec toutes ces ambiances, tant qu’elles comportent un sol dur et des personnes qui ont des idées. Ce que j’admire le plus au monde, ce sont ces gens qui débarquent dans des pays peu développés en tant qu’ambassadeurs du skate. Et ils reviennent avec des photographies magnifiques. Un jour, j’en ferai partie.