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Un grand gain de temps
L’architecte à la tête du projet – Jordi Coll – s’appuie en effet sur deux types d’imprimantes à trois dimensions. Le premier sert simplement à réaliser les maquettes 3D. Une technologie qui se révèle très utile, puisque la complexité des formes géométriques de la Sagrada Familia ne permet pas d’utiliser un plan d’ensemble en 2D.
Le deuxième type quant à lui permet de donner forme à ces maquettes, en s’appuyant sur une technique dite “stéréolithographique”, qui permet de créer des matériaux ayant une consistance similaire au plâtre. Il permet ainsi de matérialiser des maquettes numériques en seulement quelques heures, le tout avec une très grande précision.
De manière générale, les imprimantes 3D font gagner du temps, et permettent ainsi aux employés du projet de concentrer leurs efforts sur la reconstitution d’un modèle du monument aussi proche que possible de l’original.
Mais en attendant que la construction soit terminée, rappelons que l’inachèvement partiel d’une œuvre d’art ne l’empêche pas de constituer un chef-d’œuvre. Il suffit en effet d’évoquer les cas célèbres de L’homme sans qualités de Robert Musil, ou encore de la Sainte Anne de Léonard de Vinci pour s’en convaincre.
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