En Méditerranée, il y a un bon climat, ce qui signifie que les femmes peuvent travailler toute l’année. Il y a aussi beaucoup de circulation et j’imagine que pour ce travail, il faut une masse importante de population pour qu’il y ait assez de clients.
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La solitude des prostituées
Pourtant, ce qui frappe dans ses clichés, c’est la solitude de ces femmes perdues au milieu d’un décor désertique. Le nom de la série, The Waiting game, prend alors tout son sens. Elles attendent dans des paysages dénués de vie, au milieu d’un carrefour en rase campagne, au bord de la route, dans des zones industrielles…
Si une certaine distance a été prise par rapport au sujet, c’est aussi parce que le photographe a souhaité préserver l’anonymat des prostituées.
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Les photos se convertissent ainsi en photos paysages. Et dans ce paysage, la présence de la femme donne une dimension tragique.