Illusion ? Trompe-l’œil ? Métamorphose ? Pour l’artiste qui a choisi de créer une série monochromatique autour du rose, son oeuvre est avant tout une histoire de perception. « J’avais l’idée de créer un show tout en rose. J’imaginais une galerie aux murs blancs infusés de rose. La série entière parle du pouvoir des couleurs et de la façon dont cela peut changer notre perception des choses » raconte Scott convaincu des implications culturelles et sociales des couleurs.
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En travestissant de rose ses personnages, l’artiste joue sur les contradictions et donne une seconde identité à de parfaits enfoirés. Une forme de satyre pop culture de mauvais goût qui moque en partie des leaders traditionnellement hypermasculinisés pour en faire des icônes « queer ». Ce qui permet aussi à Scott Scheidly de déconstruire les codes couleurs autour du genre pour mieux en montrer les ressorts. Des images kitsch, mais efficaces.
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