Je peux l’avouer enfin et je sais que tu m’en voudras pas de le révéler à ta famille, tes amis, tes camarades, tes lecteurs et lectrices… Charb mon amant, ah qu’est-ce qu’on s’est enculés toi et moi ? Depuis que tu m’as fait découvrir les Dead Kennedys en 1991.
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Il parle de sa relation amicale, de leurs beuveries mais aussi de leur parcours professionnel commun. Il s’amuse à imaginer tout ce que Charb aurait pu dessiner, s’il avait été vivant, depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’épicerie casher de porte de Vincennes qui ont fait au total 17 morts.
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“Too drunk to fuck, but too funny to die !”
La venue des chefs d’États du monde entier pour la marche républicaine de dimanche, le comportement de Marine Le Pen face aux événements, la réaction du Pape, la foule devant les kiosquiers… Il passe tous les sujets d’actualité au crible. Personne n’y échappe.
Au lieu de se lamenter, il se moque de toutes les initiatives qui ont vu le jour en hommage à Charb, Cabu et les autres, depuis la fusillade de Charlie Hebdo perpétrée le 7 janvier dernier.
Alors qu’il parle de la caricature que le dessinateur défunt aurait pu dessiner pour rire de la venue à Paris de Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu, il imagine une illustration sur laquelle les deux chefs d’état ennemis tiendraient la “bite” de Sarkozy plutôt que leurs mains, symbole de paix.
C’est tout en nous laissant imaginer une scène aussi drôle que Luz semble lutter pour retenir ses larmes. Cette contradiction entre l’humour et la tristesse confère au discours de Luz une vive émotion. Pour conclure, Luz a préféré partir sur une note ironique et positive :
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On ne va plus trop s’enculer tous les deux mais l’humour bande encore ! Too drunk to fuck, but too funny to die !