Alors que François Hollande désire que les citoyens sortent un drapeau français le 27 novembre, jour d’hommage national aux victimes du 13 novembre, les étudiants et lycéens nous ont parlé de leur rapport à l’étendard tricolore.
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Cocorico. En l’honneur des victimes des attentats du 13 novembre, François Hollande a demandé aux Français de “pavoiser” leur “lieu d’habitation avec bleu blanc rouge, les couleurs de la France”. L’exécutif entend ainsi faire participer le plus grand nombre de citoyens possible à l’hommage national rendu aux blessés et aux morts des attaques mortelles qui ont traumatisé Paris et Saint-Denis, mode d’emploi et système D à la clé.
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Un symbole né en 1794
Mais tout le monde est-il à l’aise avec l’étendard tricolore ? Alors qu’on le brandit sans problème pendant les rencontres sportives internationales (football en tête), de nombreux Français évoquent “une gêne” avec ce symbole français né en 1794. Pourtant l’accent a été mis sur le bleu, blanc, rouge à la suite des tueries du 13 novembre. En signe d’hommage, mais aussi de solidarité et d’unité. Ainsi l’a-t-on vu sorti spontanément par des citoyens dans la rue, sur les sites des attaques et arboré jusqu’en photo de profil grâce au filtre proposé sur Facebook.
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Pour mieux comprendre comment les citoyens se réapproprient peu à peu l’insigne tricolore, nous avons interrogé Charlotte, Myriam, Augustin, Meriem, Tanina, Rayane, Mélodie, Augustin et d’autres étudiants et lycéens sur leur rapport au drapeau et aux symboles de la France. Nous les avons rencontrés sur le campus de la fac de Nanterre, à la Sorbonne et devant deux lycées parisiens.
Faites glisser la souris sur les photos pour écouter les témoignages.
“La prise de conscience doit être globale”
Charlotte, 19 ans, études d’anthropologie
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“Ce qui nous rassemble ? C’est la jeunesse”
Augustin, 22 ans, master 1 d’urbanisme
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“Un bel acte d’union, mais le patriotisme à l’américaine, non merci”
Myriam, Meryem et Tanina,19, 21 et 21 ans, étudiantes en lettres modernes
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“Le drapeau, un symbole d’amour”
Mélodie, Aïnoa, 20 ans, licence d’administration économique et sociale
“Quand je paye mes impôts je suis Français, quand je vais à la fac, je suis Français…”
Rayane, 19 ans, arts du spectacle/cinéma
“Le filtre Facebook tricolore, c’était un super moyen de s’unir”
Amandine, étudie la littérature française en vue du concours d’agrégation
“Il faut se réapproprier le drapeau”
Quentin, Jessica, 17 et “17 ans et demi”, terminale STSS
“Montrer notre union”
Ryan, 16 ans, première pro électricité