Cela n’a échappé à personne, le monde de la mode a de nombreux efforts à faire en matière de représentation de la diversité. Pour tenter de résoudre le problème, des agences telles que Midland se sont spécialisées dans le recrutement de mannequins que l’on ne trouve pas assez sur les podiums : des profils multiraciaux, des visages atypiques ou encore des “non-mannequins”. Lancée en 2016, Midland Agency a déjà fait défiler plusieurs de ses mannequins pour de grandes marques.
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Cette année, pour la campagne de sa collection automne-hiver 2017, Gucci s’est associée à cette nouvelle agence et a teasé le fruit de leur collaboration sur son compte Instagram, en postant neuf vidéos de mannequins noirs passant une audition. De nombreux médias spécialisés dans la mode en ont déduit que ces modèles seraient les prochains visages de l’enseigne italienne. Dans les vidéos publiées sur le compte Instagram de la marque, on voit des mannequins noirs répondre à une directrice de casting. Celle-ci leur pose des questions telles que “quel est ton animal spirituel ?” ou “qu’est-ce que cela signifie d’avoir une âme ?” avant de leur demander de danser sur une chanson de Duke Browner.
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Mais l’initiative fait aussi l’objet de critiques. Dans un article publié dans la version canadienne du site Huffington Post, la journaliste Kayla Greaves déplore les questions posées aux mannequins, ainsi que le fait qu’on leur demande de danser. Selon la journaliste, en diffusant cette campagne censée être progressiste, Gucci partagerait en fait des stéréotypes racistes. Une petite avancée, encore un peu maladroite pour certains.