Il est courant pour les internautes de poser de nombreuses questions liées à la santé à Google. Genre : “J’ai tel et tel symptôme, est-ce que je vais mourir tout de suite, Google ?” Mais l’entreprise californienne prend les devants et souhaite aider ses usagers à identifier les cas de dépressions cliniques, en fournissant des informations pour la traiter.
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Google s’est donc associé à la National Alliance on Mental Illness (en français, l’Alliance nationale des maladies mentales, la Nami) afin de proposer aux usagers susceptibles d’être dépressifs un questionnaire de neuf questions validé cliniquement, appelé PHQ-9. Celui-ci surgira dès lors qu’un internaute effectuera une recherche sur des thèmes liés à la dépression dans son moteur de recherche.
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D’après la Nami, près d’un Américain sur cinq connaît un épisode dépressif dans sa vie, comme le rapporte également le Huffington Post. Et seuls 50 % d’entre eux sont pris en charge correctement. Les statistiques montrent qu’il existe un délai moyen de six à huit ans entre l’apparition des premiers symptômes et une réaction médicale. Google souhaite donc que cet outil soit une première étape qui permette aux internautes d’identifier ce dont ils souffrent et de se renseigner sur les manières de s’en occuper. Mary Giliberti, directrice du Nami, a écrit sur le blog de Google :
“Nous pensons qu’une sensibilisation à la dépression peut vous aider à reprendre pied, vous informer et vous donner accès plus rapidement à une réponse clinique.”
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Ce questionnaire reste optionnel et entièrement confidentiel. Il faut également souligner qu’il ne suffit pas à lui seul à fournir un diagnostic, il permet simplement d’indiquer un niveau de dépression et la nécessité de rencontrer un professionnel. Pour y accéder, il suffit de taper (pour les internautes américains, on ne sait pas encore quand la nouveauté sera accessible aux internautes du monde entier) le mot “dépression” dans le moteur de recherche pour qu’un pop-up surgisse. Découvrez ci-dessous un aperçu du test PHQ-9.
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