De 3,86 % aux primaires au quatrième poste de l’État
En 1997, comme le rappelle le journal Le Monde, il débarquait dans l’hémicycle comme secrétaire adjoint d’un “groupe rassemblant des radicaux de gauche, des écologistes et des chevènementistes”. Il fut ensuite élu député pour la première fois en 2007.
Aux côtés de Barbara Pompili, il a présidé le groupe écologiste entre 2007 et 2012, avant d’être nommé au poste de vice-président de l’Assemblée en 2016. Il connaît donc les rouages et les enjeux de l’institution comme sa poche, une expérience qui a plaidé en sa faveur. Dans un texte posté sur Facebook la veille du vote, le député a présenté son projet pour une Assemblée “plus démocratique, plus efficace et plus moderne”.
Devant la perte de vitesse d’Europe Écologie Les Verts (EELV), l’ambitieux crée en 2015 le Parti écologiste, une petite structure qui lui permet de se ménager une certaine marge de manœuvre. Avant de se rallier à Emmanuel Macron, il a tenté l’aventure des primaires de la gauche, avec un discours “sérieux” se démarquant des tendances altermondialistes d’EELV. C’est un échec : il n’obtient que 3,86 % des voix. Au final, cela ne l’a pas empêché pas d’être aujourd’hui propulsé à la quatrième place de l’État (dans l’ordre protocolaire).
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