De Nantes à Marseille en passant par Lyon
De Nantes à Rennes, de Lyon à Toulouse, de Strasbourg à Marseille… Timide il y a près d’une semaine, le phénomène se diffuse progressivement dans plusieurs villes françaises.
Dans la soirée du mardi 5 mars, ils étaient 300 à Nantes, place du Bouffay, ou encore 200 à Rennes, rassemblés sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. Sur la place du Capitole, un demi-millier de Toulousains se sont réunis. Des comptes Twitter permettent de suivre l’état du mouvement dans les différentes villes.
[Mise à jour]
— Nuit Debout - Lyon (@NuitDeboutLyon) 5 avril 2016
Comptes twitter officiels de #NuitDebout en #France et en #Belgique ! #OnVautMieuxQueCa pic.twitter.com/zzrXpYm9id
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Un millier de personnes cette nuit à Paris
Le même soir à Paris, la place de la République était investie d’un millier de personnes. Musique, projections, boissons, discussions ; tentes, banderoles, installations, restauration ; et surtout sourires et bonne humeur : les campeurs, majoritairement jeunes, se sont solidairement réunis. Parmi eux, certains cherchent simplement à comprendre l’état du monde, la situation de la société. En bruit de fond, quelques soupirs se font l’écho des récentes révélations de l’affaire des Panama Papers.
Porté par des valeurs humanistes, l’engouement s’oppose à la réforme du droit du travail menée par la ministre Myriam El Khomri, accusée de faire le jeu des entreprises au détriment de la condition des salariés, et de favoriser la précarisation.
L’avenir entendra-t-il ceux qui aujourd’hui ne se couchent pas ? Pas sûr. Mais au moins, à défaut de n’avoir que des cernes, les veilleurs entretiennent leurs convictions.
Voici les villes concernées par cette étendue de la mobilisation :
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