John et Yoko inspirent, transcendent et stimulent. […] Aidez à mettre fin à ce goût terne et mercantile qui fait passer l’art des artistes par les écrasants médias de masse. Que John et Yoko restent !
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Joan Baez, l’écrivain Oates, Leonard Bernstein, Tony Curtis et d’autres célébrités du monde de la culture (et de la contre-culture) américaine ont alors dégainé leur plume pour défendre le couple. Mais le plus marquant reste la présence parmi les soutiens d’un autre John, Lindsay celui-là, maire de New York : “une grave injustice est en train d’être perpétuée”, explique-t-il.
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“Activités révolutionnaires”
J’ouvrais ma porte, et hop ! Il y avait un gars en faction de l’autre côté de la rue. Ils me suivaient partout, tout le temps ! Et surtout, ils tenaient à ce que je m’en rende compte !
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Prié de quitter le pays à nouveau en 1973, le couple tient bon et reste sur le sol des USA. Lennon finit par obtenir sa carte de résident permanent en juillet 1976, avec possibilité de devenir citoyen américain à part entière cinq années plus tard. Le tragique événement du 8 décembre 1980 empêchera le Britannique d’obtenir la double nationalité.
Quoi qu’il en soit, cette période de pression amènera Lennon à composer l’un de ses disques les plus engagés politiquement en 1972, Some Time In New York City.