Et bizarrement tout ça me fait penser à Fauve, tant au niveau des thèmes que de l’écriture. Sauf que le dégoût a remplacé les poils hérissés.
Pourquoi ? Parce que la musique de Fauve crée le malaise. Un peu comme une scène d’amour mal jouée dans une sitcom en plein après-midi, ou un joli truc qui sonne faux. Et la source de ce malaise provient de ce que le groupe semble chérir plus que tout : l’écrit et la manière de délivrer le tout par une scansion peu orthodoxe.
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L’équation Fauve est simple : des instrus de qualité qui empruntent à un lexique musical large (la folk, la musique électronique, le hip hop), des textes habités, récités, déclamés, presque rappés pour un mélange pas très heureux entre la “chanson réaliste française” tendance Fleurent Didier (pour les références culturelles), Biolay (pour le côté poète maudit) et une coloration pe-ra.
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Une bien fade révolte…
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