Nous faisons spécifiquement référence à des groupes, des pages et des images qui encouragent le viol ou la violence conjugale, ou suggèrent qu’il s’agit de sujets dont on peut rire. Par exemple: “Fly Kicking Sluts in the Uterus” (balançons des coups de pied dans l’utérus des salopes)… ou “Violently Raping Your Friend Just For Laughs” (violer violemment votre amie juste pour rire)… et beaucoup, beaucoup d’autres.
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La journée du nu n’aura pas lieu
Pourtant, le réseau social a la censure facile. Du moins avec ce qui l’arrange. Ainsi, si de nombreux particuliers se sont vus retirer leurs photos dénudées, c’est jusqu’à la Tribune de Genève, l’Express, Le Monde, les comptes de Justice, du Jeu de Paume (qui a vu son compte se faire bloquer pendant 24 heures) et du Centre Pompidou qui se sont vus recadrer à cause de certains contenus.
En réaction, un utilisateur a voulu organiser une journée du nu sur Facebook le 21 mai. Initiée par Alain Bachellier, la page a été fermée par le puissant réseau social aux alentours de 13 heures ce même jour.
En quelques lignes, voilà ce qu’elle demandait :
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Il existe d’autres moyens pour permettre à ces contenus d’exister sur un réseau social. Comme sur Flickr, l’utilisateur devrait pouvoir signaler que le contenu qu’il publie est sensible et celui-ci ne serait pas visible par tous, par défaut. À l’internaute de choisir ce qu’il veut voir ou pas, pour l’instant Facebook porte un jugement et ça n’est pas acceptable.
On est loin du satire priapique qui veut voir le premier réseau social se transformer en plage naturiste.
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Le nu, mais pas que
Mais si la politique de censure de Facebook censure les contenus publics, se permet-elle de censurer des messages privés ? Marc Rees de PCinpact confirme nos craintes. Facebook s’accorde aussi le drit de fouiner dans vos messages privés… et même de censurer ceux qui ne lui plaisent pas précise Marc Rees :
Il faut en tout cas considérer Facebook comme un service postal qui s’autorise à contrôler des contenus dans les messages privés selon des critères secrets, mais erronés.
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Par contre, la décapitation, c’est ok
Une charte et des modérateurs
Seront censurés les “contenus incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite”. Article 7 de la “Déclaration des droits et responsabilités”.
C’était sans compter, comme le rapporte Gawker.com, un autre document, celui-ci de 13 pages. Il invoque que Facebook supprimera tout photographie de nu, d’acte sexuel, de tortures (envers les animaux et les humains), d’appel à la violence et de drogue, sauf la marijuana.
Mais comme le précise un porte-parole de Facebook, interrogé par Le Monde :
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Certains de nos modérateurs manquent de culture, alors ils censurent sans savoir.