15 secondes pour répondre
Autrement dit, si l’application est ouverte, elle serait en mesure non seulement de reconnaître en 15 secondes la musique que vous écoutez, le film ou bien le programme télévisé que vous regardez. Mais ce n’est pas tout : Facebook se propose aussi généreusement de “pré-écrire” un statut en conséquence. Armé de deux exemples typiquement choisis pour parler à la cible jeune, qui semble échapper peu à peu au réseau, le porte-parole Aryeh Selekman synthétise :
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Cela signifie que si vous souhaitez partager que vous écoutez votre chanson préférée de Beyoncé ou que vous regardez Game Of Thrones, vous pouvez le faire rapidement et facilement, sans même le taper vous-même.
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Une fonctionnalité destinée aux mobiles (iOS et Android), pas encore disponible en France et qui passerait par le microphone du téléphone.
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Un nouvel aspirateur à données
Ne versant pas dans la philanthropie et n’ayant pas comme unique ligne de mire l’optimisation d’une plateforme qui a déjà conquis 1,25 milliard d’utilisateurs, cette orientation stratégique a une toute autre raison. Après Ask, véritable aimant à données selon Libération, ce système de reconnaissance sonore ira dans le même sens : celui d’une valorisation économique, auprès de publicitaires friands, des nombreuses données que possèdent déjà la firme de Palo Alto. Selon Europe 1, c’est l’occasion de passer des partenariats avec des géants de l’industrie musicale, Spotify notamment, et de l’audiovisuel.
Cette opération permettrait de faire grimper en flèche les recettes publicitaires de Facebook qui représentent déjà 59% de ses revenus en incitant ses utilisateurs à commenter davantage. Une jolie rengaine qui devrait rapporter gros.