À la découverte de l’insondable “imagination artificielle”.
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Du 5 avril au 9 juillet, le Grand Palais accueille une exposition intitulée “Artistes et Robots”, dont Konbini est partenaire. Alors que l’époque tente de nous faire aimer les robots en les humanisant au possible (coucou Nao), les créatures algorithmiques – parfois concrètes, parfois abstraites – que nous avons vues ne sont ni sympathiques ni attachantes, et ne se rattachent à rien de familier. Elles se contentent de faire de l’art, dans une ambiance troublante.
Dans la première partie de l’expo, les robots gravent ou dessinent. Dans la deuxième, ils se limitent à des algorithmes informatiques et deviennent invisibles. Et l’intelligence artificielle ainsi que le fameux “deep learning” sont mis à l’honneur dans la troisième partie. Un triptyque qui ambitionne de faire avancer ce que l’on appelle l’“imagination artificielle”. En tout, 34 œuvres sont à contempler, agrémentées de performances et de diffusions de films.
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Un mot pour résumer cette déambulation ? Silence. Paradoxalement, malgré les ambiances sonores faites pour être incommodantes, il règne dans cet univers semi-futuriste un silence glaçant, où les humains tirent leur révérence devant des lignes de code, laissant place à des créatures et des créations froides, expérimentales, inidentifiables, mais extrêmement douées pour les tâches qu’on leur assène, flirtant sympathiquement avec l’infini et l’aléatoire.
Voici un aperçu vidéo de notre errance :
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Mention spéciale pour le court-métrage écrit par une IA et projeté durant l’expo :
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