Dans l’atmosphère bouillonnante de la grosse pomme des années 1970, une série de photographes (individuellement, il ne s’agit nullement d’un groupe constitué) a décidé de faire de la rue son sujet principal.
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Non pas pour montrer de jolies minois et de sympathiques tenues, mais plutôt pour documenter un espace social bien souvent inconnu pour toute une partie de la population : les marginaux, la vie dans les faubourgs, les pauvres, les révoltés et les enragés. Ils sont Jamel Shabazz, Bruce Davidson, Martha Cooper ou encore Elliott Erwitt. Et le documentaire Everybody Street leur est dédié.
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Réalisé par Cherill Dunn, ce long métrage montré pour la première fois au festival du film documentaire Hot Docs, a pour objet les conditions de travail et les “anecdotes” de ses photographes qui n’ont pas froid aux yeux mais également leur sujet.
Les inconnus qu’ils ont capturés, les situations dont leurs clichés témoignent mais aussi la teneur de leur démarche : poser l’urbain comme un “objet” digne d’intérêt pour la photographie “documentaire” et artistique.
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Grâce à eux, la rue a gagné ses galons. Grâce à eux la vie à New York, la naissance du hip-hop, ou encore la déchéance des junkies dans les faubourgs ont eu leur couverture. On ne peut que les remercier.
Everybody Street Trailer from ALLDAYEVERYDAY on Vimeo.
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