Hey @Uber -- you're really going to surge price x2.1 during a terrorist attack in #London??? Lower than low. #londonbridge #emergency pic.twitter.com/yXHFZsYZkT
— Amber Clemente (@yankeeamber) 3 juin 2017
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Trying to leave central London away from the trouble and uber has put a Serge on... Disgusting! #LondonBridgeAttack #disgusting #nofear pic.twitter.com/iljI6h8GoN
— Tom Elliot Reade (@Tomreade_actor) 3 juin 2017
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Abolsutely despicable that @Uber are surcharging in London tonight. pic.twitter.com/ZiQYJJHoyB
— Sarah Redington (@RedingtonSarah) 3 juin 2017
“Eh Uber, vous allez vraiment nous faire payer 2,1 fois plus en pleine attaque terroriste à Londres ? C’est plus bas que bas”, n’a pas manqué de tweeter une cliente visiblement choquée. Et l’internaute en question est loin d’être un cas isolé : les réactions outrées ont fleuri sur les réseaux sociaux, critiquant systématiquement la politique de prix menée par la société de transports. Comme souvent avec ce genre de polémiques, une vaste vague d’appels à supprimer l’application s’est déclenchée, et ce malgré les explications rapidement fournies par la direction, qui met en avant l’automatisation de ce multiplicateur.
Les hausses de prix d’Uber sont en fait évaluées grâce à un algorithme, qui déclenche automatiquement un multiplicateur lorsque la demande (les clients) dépasse l’offre (les véhicules). En se connectant tous en même temps pour fuir la zone de l’attaque, les usagers auraient donc déclenché ce multiplicateur, et il paraît peu probable que la direction ait décidé de profiter de l’attaque pour augmenter ses prix. “Dès que nous avons été prévenus de cet incident, nous avons immédiatement suspendu les prix dynamiques dans toutes les zones des attaques – puis rapidement dans toute la ville de Londres – comme nous l’avions fait lors des attaques de Manchester et Westminster”, s’est ainsi défendu Tom Elvidge, directeur général d’Uber à Londres. Les courses doivent par ailleurs être remboursées aux usagers.
Mais ça la fout mal. Car l’attaque a eu lieu à 22 heures (heure anglaise), et les prix dynamiques de l’application n’ont été suspendus qu’à 22 heures 50, pour être finalement remis dès le lendemain. De quoi susciter la grogne des clients, d’autant qu’en face, les “London Black Cabs”, célèbres taxis londoniens, ont immédiatement pris en charge gratuitement toutes les personnes désirant se mettre à l’abri.
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